Lorsqu’on s’engage dans des études médicales, on a conscience de l’investissement que ça va être. Les études sont réputées difficiles, puis une fois diplômé on aide les gens à traverser différentes maladies, différentes souffrance.

Lorsqu’on s’engage dans cette voie on le fait avec abnégation, au service de l’autre, le don de soi pour le soin de l’autre.
On imagine la colère et la souffrance face à la maladie … mais pas contre soi.

Alors qu’on œuvre pour le soulagement et le bien d’autrui, quelle stupeur de recevoir de la violence de la part de patients et de proches de patients, de personnes qu’on accompagne. C’est pourtant des faits quotidiens aujourd’hui.

Chaque jour amène son lot de violence verbale et même physique.

Il est difficile d’y faire face. Comment poser ses limites sans agressivité ? Comment, face à une personne très agressive garder son calme ? Et si jamais cette personne m’agrippe ou me frappe que faire ?

Il est possible de réagir sans créer de gros traumatisme physique à l’agresseur. Les gestes de « première défense » permettent de ne pas se laisser malmener, et savoir qu’on est capable de faire face permet de mieux gérer la partie verbale. On a tous des outils pour gérer les conflits. Pour moi une des étapes clés est de bien se connaitre, être à l’écoute de ses émotions et utiliser l’écoute active. Écouter pleinement le message que l’autre cherche à faire passer sans préparer de réponse.

Tout cela est facile à dire, mais pas facile à faire, c’est pour ça que la pratique est importante. Se former acquérir la théorie ET la pratique.