J’écoutais les intervenant d’une émission de radio donner des clés pour limiter l’impact psychologique du confinement chez les enfants.
Une des clés est d’ouvrir le dialogue régulièrement sur ce qu’il ressent (notre enfant, et nous par la même occasion).
Mais avant l’adolescence, qu’il est dur de parler de ses émotions. Manque de vocabulaire, et il faut le dire, elles sont souvent emmêlées, pas toujours facile de les reconnaitre.

Ok me direz-vous mais comment on l’ouvre ce dialogue ??!?

-« Alors mon chaton comment vas-tu aujourd’hui ?  »

Pourquoi pas mais chez moi j’ai souvent une réponse qui correspond à son présent : je ne suis pas content parce que je veux regarder la télé et je ne peux pas (grand classique n’est-il pas ?)
Cependant ce n’est pas ce qui nous intéresse ici.

 

On peut donc passer par l’imaginaire : et doudou, ou bébé, comment il vit le fait de rester à la maison

Sinon, on parle de nos émotions. De comment ça fait dans notre corps (bah oui sinon on les reconnait comment ?) et de ce qu’on met en place pour la laisser passer.

Eh oui l’enfant apprend beaucoup par mimétisme. Et quel bel exemple que ses parents. En plus ça normalise, je ne suis pas tout seul à ressentir ces drôles de sensations (ouf !)

 

Récemment j’ai été en colère, une colère énorme. Et ce soir-là mes enfants m’ont demandé ce qui me semblait être trop. J’ai pris le temps de leur expliquer que je n’étais pas disponible parce que ce soir, quelque minute avant, un évènement m’avais mise très en colère. Que face à eux j’étais souriante mais que à l’intérieur j’avais comme un volcan prêt à exploser. Que j’avais envie de crier, que tous mes muscles étaient tendu que j’avais envie de me défouler, bref vous l’aurez compris, (et eux aussi) ce n’était pas une petite colère.

J’ai aussi pris le temps de leur dire ce que j’allais faire pour la laisser passer et que le lendemain elle serais partie.

Ma petite m’a même proposé sa boite à gros mots si j’en avait besoin 🙂 petit clin d’œil à la vidéo (ici) du poisson cenvin

Alors à vous maintenant ; comment vous sentez vous là maintenant ? Et qu’est-ce que ça vous fait dans votre corps ?

 

 

vous pouvez trouver ici le podcast de l’émission dont je vous parle en début d’article